L'épuisement professionnel, cela ressemble à : une grosse fatigue, une perte de motivation, une piètre performance, de l'irritabilité, un manque d'empathie.
Les médias prétendent souvent que cela est dû à un mauvais environnement de travail : mauvais collègues, mauvais patrons. Cela est partiellement vrai : les personnes dont les emplois tournent autour des travailleurs sociaux, les représentants du service à la clientèle, les enseignants, les infirmiers et les policiers, sont particulièrement prédisposés.
Cependant, les recherches montrent également que certains employés sont plus susceptibles de s'épuiser que d'autres dans des environnements de travail identiques.
L'épuisement professionnel est faiblement corrélé aux événements de la vie stressants, mais étroitement lié à des caractéristiques telles qu'une faible estime de soi. Les preuves des facteurs de risque internes de l’épuisement professionnel sont en effet bien établies : une étude publiée dans Work and Stress a conclu que « la personnalité des employés est systématiquement liée à l’épuisement professionnel ».
Les prescriptions courantes en matière d'épuisement professionnel - comme le repos - peuvent temporairement soulager les symptômes.
Mais jusqu’à ce que nous modifions de manière permanente les comportements qui exacerbent notre épuisement, nous resterons dans l’ornière, en rétablissement perpétuel.