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Le TDAH est-il un vrai trouble ?

La plupart des psychiatres et des psychologues s'accordent à dire que le TDAH est un véritable trouble. Il a une composante génétique, puisqu'il a tendance à se manifester dans les familles, et il existe des preuves neurologiques montrant des altérations du développement du cerveau associées au TDAH. Le trouble est également clairement lié à des difficultés scolaires, professionnelles et relationnelles, et il s'est avéré qu'il répondait à un traitement, ce qui confirme sa validité clinique. Toutefois, la question de savoir si le TDAH est surdiagnostiqué et surtraité ou s'il représente un ensemble de traits qui sont devenus moins adaptatifs dans le monde d'aujourd'hui fait l'objet d'un débat permanent.


L'excès de temps passé devant un écran est-il une cause de TDAH ?


Certaines études ont établi une corrélation entre l'augmentation du temps passé devant un écran au début de la vie et un risque plus élevé de TDAH par la suite. Toutefois, ces résultats sont corrélés et n'établissent pas de relation de cause à effet entre le temps passé devant un écran et les troubles de l'attention. Certains experts suggèrent que les personnes présentant des troubles de l'attention peuvent être naturellement plus attirées par les écrans. L'Académie américaine de pédiatrie recommande aux enfants de moins de 2 ans d'éviter les écrans dans la mesure du possible, quelles que soient leurs capacités d'attention.


Le sucre provoque-t-il l'hyperactivité ?


La croyance selon laquelle le sucre raffiné est à l'origine de l'hyperactivité ou du TDAH est très répandue, mais les preuves du lien entre le sucre et les symptômes du TDAH sont mitigées. Certaines études indiquent que le comportement hyperactif augmente après la consommation de sucre raffiné, tandis que d'autres ne montrent aucune différence de comportement entre la consommation de sucre et un placebo. On suppose que certains enfants, atteints ou non de TDAH, sont simplement plus sensibles au sucre que d'autres.


Le TDAH peut-il se développer à l'âge adulte ?


Selon le DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), les symptômes du TDAH doivent apparaître avant l'âge de 12 ans. Cependant, de nombreux adultes atteints de TDAH déclarent ne pas avoir ressenti de symptômes pendant leur enfance. Certaines recherches ont identifié des cas cliniques, y compris des études longitudinales suivant des enfants jusqu'à l'âge adulte, où les symptômes du TDAH semblaient apparaître pour la première fois à l'âge adulte. Les raisons de ces cas sont encore débattues, qu'il s'agisse d'un oubli dans l'enfance ou d'une association avec un autre trouble mental présentant des symptômes similaires.


Le TDAH peut-il disparaître avec l'âge ?


Le TDAH est traditionnellement considéré comme un trouble de l'enfance et, si certains enfants ne présentent plus de symptômes en grandissant, la majorité des cas (estimés à environ 60 %) continueront à présenter des symptômes à l'âge adulte. Malheureusement, les adultes qui sont toujours confrontés à des problèmes d'inattention ou d'hyperactivité peuvent éviter de chercher un traitement en raison de l'idée fausse qu'ils devraient avoir "grandi" du TDAH.


Les garçons sont-ils plus susceptibles d'être atteints de TDAH que les filles ?


Les garçons sont en effet plus susceptibles d'être diagnostiqués comme souffrant de TDAH que les filles. Le CDC indique qu'aux États-Unis, 12,9 % des garçons âgés de 2 à 17 ans ont été diagnostiqués comme souffrant de TDAH, alors que le taux pour les filles est de 5,6 %. Toutefois, des données suggèrent que les symptômes des filles peuvent être négligés plus souvent parce qu'elles sont plus susceptibles de présenter des symptômes d'inattention ou de faire preuve d'hyperactivité de manière moins perturbatrice que les garçons.


Existe-t-il un traitement pour le TDAH ?


Bien que certains enfants semblent "dépasser" leurs symptômes de TDAH et éprouver moins de difficultés en vieillissant, il n'existe aucune preuve permettant de guérir le TDAH. Le traitement, qu'il s'agisse de médicaments ou d'interventions comportementales, peut aider les individus à gérer leurs déficiences, mais il n'élimine pas les causes sous-jacentes de l'inattention ou de l'hyperactivité. Même chez les personnes qui ne présentent plus de symptômes, les retards de développement et les échecs scolaires peuvent avoir des effets durables.

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