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« On n’est pas au pays des bisounours » mais quand même, on prétend au bien-être au travail !

"Des managers, des vrais", pour une approche proactive de la santé au travail.


Dans ce titre, je rends hommage au DRH de l’entreprise dans laquelle je travaillais en 2009, en espérant qu’il ait fait évoluer son point de vue ces dix dernières années. Bon…


Aujourd’hui, je ne vous parlerai ni de #stress au travail, ni de la différence entre #burnout et #boreout, deux types d’épuisement professionnel.


Je préfère aborder une question plus positive : celle du bien-être au travail.


Les ressources humaines, en tant que discipline de gestion, se sont toujours intéressées à la question de la #performance.


Au fil du temps, la notion des « conditions de travail » a émergé ; elle a laissé place au concept de la « qualité de vie au travail » puis à celui de la « prévention des risques psychosociaux ».

Les concepts de « bonheur et de bien-être au travail » (BET) sont venus s’imposer dans la réflexion théorique plus récemment.


En 2016, deux chercheurs français de l’université de La Rochelle définissent les dimensions du bien-être au travail et donnent des axes de prévention des risques psychosociaux (article publié dans la revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels vol. hs, no. Supplement, 2016, pp. 145-172).


Pour ces auteurs, les représentations du bien-être au travail chez les salariés se résument en 6 dimensions :

  1. la clarté du rôle ;

  2. l’environnement de travail ;

  3. l’ambiance de travail ;

  4. la reconnaissance au travail ;

  5. la bienveillance de l’entreprise ;

  6. et l’épanouissement au travail.


L’INRS, l’institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, propose une approche proactive de la santé au travail, adaptée à la taille de l’entreprise (http://www.inrs.fr/risques/bien-etre-travail/ce-qu-il-faut-retenir.html).

Il s’agit :

  1. de recueillir les points de vue des salariés sur les situations de travail problématiques, sources de tension

  2. puis d’échanger sur ces situations avec l’ensemble des acteurs concernés, managers et décideurs compris, à l’occasion d’un débat orienté vers la recherche de solutions organisationnelles.

L’objectif est de développer dans l’entreprise une conception de l’efficacité et de la performance qui soit soucieuse de la santé des salariés et qui favorise leur #motivation et leur #implication dans le travail.


Pour Olivier Bachelard, directeur du campus de Saint-Etienne et spécialiste en gestion des ressources humaines,

la formation des dirigeants et des managers est un enjeu pour l’optimisation du bien-être au travail et de la performance globale d’une entreprise.

Dans son article intitulé : « Optimiser le bien-être au travail et la performance globale : enjeux et perspectives », (paru dans la revue Regards en 2017, vol. 51, no. 1, pp. 169-179), il distingue la formation requise pour un cadre dirigeant, axée sur la mise en œuvre de politiques claires en matière de santé et intégrées dans la stratégie de l’entreprise, et la formation requise pour les managers de proximité qui ne disposent le plus souvent ni de formation en matière de management de la santé, ni de temps suffisant pour intégrer cette dimension.


Henry Mintzberg, universitaire canadien spécialiste des sciences de gestion, réclamait dès 2005 « des managers, des vrais ! », c’est-à-dire des leaders formés aussi pour favoriser les relations interpersonnelles des organisations.
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