Une méditation à 2 focus à faire en position assise.
Tenons-nous bien droit, soyons stable. Tête, cou et dos alignés mais sans raideur. Le but est d’être détendu, alerte et digne, à l’image de l’état d’esprit que nous recherchons. Prenons le temps. Faisons des essais jusqu’à ce que nous trouvions une position que nous pouvons conserver sans difficulté.
Portons notre attention sur notre respiration, là où elle est la plus perceptible pour nous. Peut-être au niveau de nos narines, quand nous inspirons et expirons. Ou bien au niveau de notre ventre qui se soulève légèrement à l’inspiration et redescend à l’expiration, ou bien encore au niveau des mouvements de notre cage thoracique.
Ne tentons pas de contrôler ou de changer un tant soit peu notre respiration. Elle est peut-être ample, large, superficielle, rapide, ou irrégulière.
Abordons notre souffle avec curiosité, comme si nous ne l’avions jamais observé de notre vie. Nous pouvons nommer, en nous-même, ce qui survient dans notre esprit, par exemple : « voilà une gêne, une légère douleur, il ne manque plus que cela… ».
Tournons notre attention sur notre sensation, avec curiosité et observons ce qu’elle devient. Si la douleur persiste, nous pouvons intentionnellement changer de posture ou encore porter notre inspiration, doucement, dans la zone où la sensation est la plus intense. Puis nous expirons à partir de cet endroit. Nous pouvons noter que, lorsque nous explorons la sensation avec une curiosité bienveillante, la douleur commencera peut-être à changer d’elle-même.
Si nous remarquons que notre attention délaisse notre respiration et que nous avons commencé à planifier, analyser ou penser à quelque chose, observons ce qui s’est passé et ramenons doucement notre conscience sur la respiration sans nous critiquer, sans nous faire de reproche, plutôt que de lutter pour attendre un objectif.
Ramenons doucement, gentiment notre attention sur notre souffle. Accueillons le va-et-vient du souffle et le va-et-vient de ce qui vient dans notre esprit.
C’est l’occasion pour nous de nous arrêter et de simplement être et laisser être.
Observons notre respiration qui est toujours présente avec nous, fidèle ancrage, toujours possible.
Je vous dis à l'année prochaine :-)
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